PLANTES SAUVAGES
EN DANGER
Depuis environ 200 ans, c'est
plus de 100 espèces de plantes qui ont disparu de nos régions.
Les causes de disparition sont multiples et très étroitement
liées à l'Homme : urbanisation, industrialisation,
construction d'infrastructures, pollution et engraissement des
eaux et des sols, agriculture intensive, etc...
La disparition et le bouleversement
des milieux naturels est la cause majeur de la perte de biodiversité
végétale et animale suavage. Ainsi l'équilibre
biologique de notre environnement est en jeu.
Extrait de la brochure du
Conservatoir Botanique National
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En savoir plus sur le Conservatoire Botanique National
de Bailleul,
consultez leur site Internet :
cbnbl.org
CONSERVATOIRE BOTANIQUE NATIONAL
Hameau de Haendries
59270 Bailleul
Pour tout renseignements :
Tél.: 03.28.49.93.07.
Fax. : 03.28.49.09.27.
Visites libres : 3€ par pers.
Visites guidées : 5€ par pers.
Cours et formations : renseignements à prendre directement
auprès du Conservatoire.
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...BALADE DANS
LE JARDIN
DES PLANTES SAUVAGES...
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Une gracieuse
habitante de l'étang...  |
Tout au bout d'une campagne tranquille, à
la limite de la frontière avec la Belgique, et bien caché
derrière de grandes haies, se cache le Conservatoir Botanique
National.
Les missions de cet organisme sont multiples
: connaissance et conservation de la flore sauvage et des végétaux
menacés, assistance dans la mise en oeuvre des politiques
environnementales publiques et actions d'éducation, d'information
et de sensibilisation. C'est pour cette dernière que le
jardin des plantes sauvages a été mis en place,
il y a trois ans. |
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Plantes sauvages,
mauvaises herbes, il n'y a qu'un pas vite franchi dans les esprits...
Et d'imaginer de suite un espace livré à lui-même,
un fouillis végétal hideux, des enchevêtrements
touffus de mauvaises herbes parsemés de graminées
sinistres, des feuilles jaunies, des fleurs tristes courbant la
tête, et pourquoi pas des odeurs nauséabondes...
bref, l'horreur... |
Mais non, car ce jardin-là est très
bien entretenu: gazon épais et moelleux, bien tondu, parterres
très organisés où poussent, regroupées
par familles et étiquetées en 3 langues plus en
latin, ces plantes sauvages qu'on appelle "mauvaises herbes"
dans un autre jardin... On en reconnait certaines, qu'on arrache
d'habitude avec hargne de nos propres parterres, et d'apprendre
leur nom - carotte sauvage, ballotte fétide, prêle
d'hiver, cirse laineux, panicaut des dunes... - leur donne des
lettres de noblesse jusqu'alors inconnues. Proprement enracinées,
leurs abords bien dégagés, en gros ou petit buisson,
en arbuste, en bouquet, elles ont belle allure, et l'idée
de les qualifier de "mauvaises" s'envole... |
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Sauf... et là un frisson nous parcourt l'échine,
devant le parterre des "Beautés mortelles" datura,
digitales, cigüe... elles ont pourtant l'air si innocent
!
Bien intéressant aussi les reconstitutions
de milieux de vie naturels : végétation de dunes,
de prairie marécageuse, d'étang. Là, rien
qui soit rangé ni étiqueté, car après
introduction dans leurs milieux respectifs, les plantes évoluent
comme dans la nature. |
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SE DOCUMENTER
SUR LES PLANTES SAUVAGES
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